Estimé Monsieur, la presse nous informe que vous avez l'intention de rendre visite aux maires et élus des communes situées sur le territoire de Brdy, dans l'intention de briser leur volonté de refuser le radar américain. La presse nous fait savoir également que le public et les journalistes ont été exclus récemment de certaines négociations et que vous avez refusé d'expliquer pourquoi. Cette arrogance inouïe est aussi un déni de démocratie et de droit à l'information.

En tant maire de ma commune, bien qu'ils mentent aux gens, bien qu'ils ne tiennent pas leurs promesses et qu'ils méprisent trois quarts des citoyens de la République Tchèque, je suis dans l'obligation de communiquer avec les organes de l'Etat de la République Tchèque car ils ont été élus démocratiquement. En revanche je ne suis pas obligé de communiquer avec vous, vous qui êtes un des directeurs de British American Tobacco, vous qui n'avez jamais été élu par les citoyens, vous, qui, par l'intermédiaire d'un contrat de travail financé par les fonds publics (c'est à dire par nos impôts), voulez imposer aux gens d'accepter un dispositif, qu'on soupçonne avec raison de nuire à leur santé, de menacer le milieu naturel et leurs foyers, avec des répercussions internationales.

Vous mentez, monsieur le porte-parole, vous répétez les mensonges de notre gouvernement et de certains de nos politiciens. Vous injuriez aussi tous les maires, dernièrement sur réseau Internet dans le journal Lidove Noviny, le 10. Juillet 2007, à 11h 05, où vous aviez commenté d'une manière mensongère le passé et les propos des maires qui sont contre le radar.

Je refuse votre visite, je vous demande de ne pas venir dans notre commune, nous refusons de négocier avec vous.

12. 07. 2007

Jan Neoral, maire de Trokavec, République Tchèque